La qualité de l’air intérieur (QAI) est un enjeu fondamental pour la santé, surtout considérant que nous passons jusqu’à 90 % de notre temps dans des espaces clos. Divers polluants, présents dans les matériaux de construction, le mobilier, les produits de nettoyage et les activités humaines, peuvent compromettre cette qualité. Les particules fines, les composés organiques volatils (COV) et le monoxyde de carbone (CO) sont des exemples de polluants pouvant entraîner des effets immédiats, comme des irritations et de la fatigue.

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Publié le 1 octobre 2024

LIVRE BLANC – La Qualité de l’Air Intérieur, un enjeu de santé pour les salariés ?

Dans cet article :

Comprendre les polluants de l’air intérieur

La qualité de l’air intérieur dépend de la concentration de divers polluants. Parmi les plus courants, on trouve :

  • Particules fines :
    • PM10 : Particules inférieures à 10 micromètres, issues de la poussière, du pollen et des activités industrielles.
    • PM2,5 : Particules de 2,5 micromètres, principalement provenant du tabac, de la cuisson, des bougies et de certaines bactéries.
    • PM0,1 et PM1 : Particules ultrafines, issues des gaz d’échappement et des produits de combustion, pouvant pénétrer profondément dans les poumons et le système sanguin.

Polluants gazeux :

Monoxyde de carbone (CO) : Gaz incolore et inodore produit par la combustion incomplète de combustibles. À des concentrations élevées, il peut provoquer des maux de tête et des vertiges. Il peut également causer des troubles graves, tels que des maladies neurologiques.

Composés Organiques Volatils (COV) : Les gaz émis par des produits comme les peintures et les désodorisants peuvent causer des irritations des voies respiratoires. À long terme, ils augmentent également les risques de cancer.

 

 

Sources de pollution intérieure

La pollution intérieure peut provenir de plusieurs sources :

  • Matériaux de construction et de décoration : Certains matériaux peuvent émettre des polluants volatils.
  • Mobilier et produits d’entretien : Le mobilier, notamment en matériaux composites, et les produits d’entretien sont des sources importantes de pollution.
  • Activités humaines : Le bricolage, le nettoyage et le tabagisme introduisent des polluants. Bien que des produits de nettoyage écologiques existent, leur efficacité varie.
  • Environnement extérieur : La pollution intérieure peut être jusqu’à sept fois plus élevée que celle extérieure.

 

 

Impact de la qualité de l’air sur la santé des salariés

À court terme, une mauvaise qualité de l’air peut provoquer des irritations, des allergies, et de la fatigue. Ces symptômes, comme des irritations des yeux, des maux de tête, et des troubles du sommeil, sont exacerbés dans des environnements mal ventilés.

À long terme, l’exposition prolongée aux polluants peut entraîner des maladies respiratoires comme l’asthme, des maladies cardiovasculaires, et même des cancers. Les troubles de la fertilité et les impacts sur le développement des enfants sont des risques associés à une mauvaise qualité de l’air.

 

 

Réglementations et bonnes pratiques

Depuis septembre 2023, la France impose l’étiquetage obligatoire des produits de construction concernant les émissions de polluants volatils. La Loi Grenelle II exige une surveillance régulière de la qualité de l’air intérieur. Cela concerne spécifiquement les établissements recevant du public. L’article R4211-1 du Code du travail stipule que les employeurs doivent garantir un air sain à leurs salariés.

Pour améliorer la qualité de l’air, il est crucial :

  • D’entretenir les systèmes de ventilation : Un nettoyage régulier et une vérification de leur bon fonctionnement sont nécessaires pour éviter l’accumulation de polluants.
  • De choisir des matériaux et des équipements à faibles émissions : Opter pour des peintures à faibles émissions et des meubles en bois certifié contribue à réduire les polluants.
  • De gérer les sources de pollution interne : Cela inclut la gestion des produits de nettoyage et l’optimisation de l’aération.

 

qualité de l'air

 

Les capteurs de Qualité de l’Air Intérieur

Les capteurs, comme ceux proposés par Nexelec, mesurent divers polluants tels que le CO2, les particules fines et les COV. Ces dispositifs offrent une surveillance en temps réel et permettent des mesures préventives pour maintenir un environnement de travail sain. Grâce à un système de signalisation lumineux, ces capteurs facilitent la prise de décisions informées. Cela permet d’améliorer la qualité de l’air intérieur.