Détecter le CO2 est essentiel pour prévenir les risques liés à ce gaz dangereux. Il est présent dans divers environnements et peut être émis par différentes sources. Des niveaux trop importants de CO2 dans l’air peuvent devenir critiques pour la santé. C’est pourquoi l’installation de détecteurs de CO2 est fortement recommandée, en particulier dans les établissements recevant du public et les lieux de travail.

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Publié le 15 janvier 2024

Détecter le CO2, comment faire ?

Dans cet article :

Le CO2 : un gaz dangereux

Le dioxyde de carbone (CO2) est présent dans tous les types d’environnement. Nous pouvons le trouver à l’intérieur comme à l’extérieur.  Il peut présenter des risques pour les personnes les plus fragiles telles que les enfants ou les personnes âgées. Les émissions de ce gaz à des niveaux normaux ne représentent aucun risque. Cependant, si sa concentration dans l’air devient trop élevée, alors il peut être dangereux.

Il peut être émis de différentes sources, telles que les :

  • Appareils de chauffage
  • Fumées de tabac
  • Appareils électroménagers
  • Équipements ménagers

Selon votre exposition, vous pouvez ressentir différents symptômes. En effet, ce gaz pénètre dans les poumons et est transporté jusqu’aux alvéoles pulmonaires. De plus, il passe dans le sang jusqu’aux globules rouges. Il est donc important d’éviter d’inhaler une quantité de dioxyde de carbone trop importante.

 

La loi établie pour les ERP (Etablissements Recevant du Public)

Une révision réglementaire est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Cette loi concerne principalement les ERP tels que les écoles, les collèges, les lycées et autres. Ces établissements ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour effectuer leur évaluation annuelle des systèmes d’aération.

De plus, à partir du 1er janvier 2025, ce sont les structures sociales, médico-sociales et les structures de soins de longue durée rattachées aux établissements de santé, qui seront soumises à cette loi. Les mesures visent à améliorer la QAI (Qualité de l’Air Intérieur) au sein de ces bâtiments.

Quatre points essentiels sont alors retenus dans ces mesures :

  1. Un autodiagnostic de la QAI tous les quatre ans au minimum
  2. Une évaluation annuelle des systèmes d’aération comprenant une mesure directe de la concentration de CO2 dans les environnements clos
  3. Un plan d’action prenant en compte l’évaluation annuelle des moyens d’aération, l’autodiagnostic ainsi que la campagne des mesures indiquées
  4. Une série de mesures des polluants réalisées à chaque étape clé de la vie des bâtiments, effectuée par un organisme accrédité

L’objectif : favoriser l’efficacité énergétique et de diminuer la pollution de l’air intérieur.

 

Comment détecter le dioxyde de carbone ?

Le taux de CO2 dans un environnement clos est un bon indicateur de la qualité de l’air. Il sa calcule en Parties par Millions (PPM) et est relevé à l’aide d’un capteur à lecture directe. Cet appareil de mesure surveille les environnements intérieurs. Lorsque le CO2 est détecté dans une pièce, alors le produit émet une puissante lumière visible à plus de 5 mètres. Le taux de CO2 est alors transmis à l’occupant facilement et rapidement. Ce type de capteur est pensé et conçu de manière à ce que n’importe qui puisse l’utiliser.

Pour éviter les risques, il est fortement recommandé de se munir de dispositifs pour détecter ce gaz. En effet, il y a deux raisons pour lesquelles il est important :

  • Pour la sécurité : le dioxyde de carbone est dangereux, voire mortel. Une concentration trop élevée dans un espace clos peut entraîner des effets pour la santé des occupants. Dans les cas extrêmes, l’exposition face à ce gaz peut provoquer le décès de la personne.
  • Pour la Qualité de l’Air Intérieur : une concentration trop élevée dégrade la QAI. Elle peut provoquer des vertiges, une diminution de la concentration ainsi qu’une augmentation du risque d’infection respiratoire. Une quantité de CO2 équivalente à 1 % dans une pièce provoque des maux de tête et des vertiges. À partir de 5%, l’individu peut perdre conscience.

 

Comment éviter le CO2 ?

Il est possible d’éviter le dioxyde de carbone. Pour cela, voici une liste de bons gestes à appliquer :

  • Installer un détecteur de CO2
  • Ventiler les espaces en ouvrant les fenêtres et portes
  • Limiter la consommation de combustibles comme le bois, le charbon, le pétrole ou le gaz naturel
  • Appliquer les consignes de sécurité lors des travaux en intérieur
  • Isoler les logements
  • Acheter des plantes d’intérieur

Le capteur de dioxyde de carbone à lecture directe reste le meilleur moyen de détecter ce gaz. Ces produits sont conçus pour détecter à votre place et aisément le CO2.

 

Quelles solutions pour y faire face ?

Le capteur à lecture directe

Le capteur à lecture directe est un dispositif de mesure du dioxyde de carbone dans les environnements intérieurs. Ce produit a la faculté d’avertir les occupants d’un espace clos du changement de la Qualité de l’Air Intérieur visuellement. Le produit dispose généralement d’un écran ou d’une LED pour faciliter la compréhension du message envoyé par le capteur. Pour l’utiliser, aucune compétence technique n’est requise.

 

Les capteurs de CO2 de Nexelec

Nexelec dispose d’une large gamme de capteurs conçus pour la Qualité de l’Air Intérieur. Les produits analysent constamment la QAI de vos environnements intérieurs. Ainsi, le taux de dioxyde de carbone est indiqué à l’aide d’une LED tricolore. Pour faciliter la compréhension, les lumières changent de couleur lorsque le capteur a détecté du CO2. Les différentes lumières correspondent à différents seuils :

  • Rouge (1500 ppm) : la QAI est mauvaise, il faut aérer immédiatement la pièce pour renouveler l’air
  • Orange (< 800 ppm) : la Qualité de l’Air Intérieur est médiocre. Renouvelez l’air dès que possible
  • Vert (> 800 ppm) : l’environnement est sain

Grâce aux technologies de pointe utilisées dans les produits, de nombreux paramètres sont configurables via le NFC depuis un smartphone. Par exemple, la diode lumineuse est personnalisable à souhait : vous avez la possibilité de changer les seuils de détection du CO2.

Les produits, connectés en LoRaWAN, sont également capables de mesurer le taux d’humidité ainsi que la température d’une pièce. La gamme possède également des détecteurs capables d’analyser d’autres paramètres tels que :

Les détecteurs Nexelec ont passé une grande série de tests afin d’être conformes aux normes en vigueur. En effet, les certifications Conformité Européenne (CE) et UK Conformity Assessed (UKCA) respectent les réglementations rédigées en janvier 2023 par le gouvernement Français ainsi qu’en janvier 2021 par l’État Britannique.

 

Où installer le produit ?

L’installation d’un capteur de dioxyde de carbone dépend du contexte ainsi que de l’objectif de la surveillance. Le produit peut être installé à divers endroits, tels que dans les :

Logements :

  • Près des sources potentielles d’émissions de CO2, telles que les cheminées, les systèmes de chauffage à gaz, les cuisinières ou encore les garages
  • Dans les chambres, lorsque des appareils de chauffage d’appoint sont utilisés

Espaces de travail :

  • Au sein des bureaux, des salles de réunion et les open-spaces pour surveiller la QAI
  • Dans les laboratoires, où des réactions chimiques peuvent générer ce type de gaz
  • Dans les usines et installations de production pour garantir la sécurité des travailleurs

Etablissements Recevant du Public (ERP) :

  • Au sein des salles de classe, les gymnases ou auditoriums
  • Dans les salles de restaurant et les bar

Nombreux sont les endroits où il est important d’installer un détecteur de dioxyde de carbone. L’appareil vous permettra d’établir vos stratégies de renouvellement de l’air intérieur.

 

En résumé, le dioxyde de carbone est un polluant qui voyage beaucoup dans l’air que nous respirons. Investir dans un capteur de CO2 reste l’une des meilleures façons de prévenir les dangers. Ces dispositifs peuvent être présents dans divers environnements, des résidences aux lieux de travail, afin de garantir la sécurité et le confort de tous. De plus, l’adoption de bonnes pratiques, telles que l’aération régulière et la réduction des émissions, joue un rôle crucial dans la prévention des dangers liés au CO2.