La qualité de l’air intérieur (QAI) est un sujet de plus en plus crucial dans le monde du travail. Avec l’augmentation des maladies respiratoires et des allergies, ainsi que les préoccupations croissantes concernant la santé et le bien-être des employés, les entreprises prennent conscience de l’importance d’assurer un environnement sain. Que l’air soit bon ou mauvais, il a un impact direct sur nous, influençant notre santé et notre productivité.

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Publié le 20 août 2024

Focus sur la qualité de l’air dans les lieux de travail

Dans cet article :

Composants de l’air intérieur

L’air intérieur contient une variété de polluants, classés principalement en particules fines et en gaz.

 

Particules fines :

PM10 : Particules d’un diamètre inférieur à 10 micromètres, souvent issues de la poussière, du pollen et des activités industrielles.

PM2,5 : Particules de 2,5 micromètres, provenant principalement du tabac, de la cuisson, des bougies et de certaines bactéries.

PM0,1 et PM1 : Particules ultrafines, de l’ordre de 0,1 à 1 micromètre, pouvant provenir des gaz d’échappement, des produits de combustion, et de certains processus industriels.

 

Polluants gazeux :

Monoxyde de carbone (CO) : Un gaz inodore et incolore produit par la combustion incomplète de combustibles fossiles.

Composés organiques volatils (COV) : Un ensemble de gaz émis par des produits comme les peintures, les solvants, les désodorisants et certains équipements de bureau.

Une ventilation inadéquate permet à ces polluants de s’accumuler, posant des risques significatifs pour la santé des occupants des bâtiments.

 

Santé des employés

La pollution de l’air intérieur peut causer divers problèmes de santé, allant des maux de tête et des allergies. Elle peut aussi provoquer des maladies respiratoires chroniques comme l’asthme. Des études montrent que l’air intérieur peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur. Une mauvaise QAI peut également affaiblir le système immunitaire, rendant les employés plus susceptibles de contracter des infections.

 

Parmi les symptômes courants liés à une mauvaise QAI, on trouve :

Maux de tête et fatigue : Souvent causés par des niveaux élevés de CO2 et de COV.

Irritations des yeux, du nez et de la gorge : Provoquées par des polluants tels que les PM2,5 et les COV.

Problèmes respiratoires : Tels que l’asthme et les allergies, exacerbés par les particules fines et les polluants gazeux.

Une mauvaise QAI ne se contente pas d’affecter la santé physique, elle a également des répercussions sur la productivité et la créativité des employés. Une étude a montré que la réduction des polluants intérieurs de moitié pourrait diminuer de 10 % les arrêts maladie de courte durée.

 

Conformité réglementaire

De nombreux pays ont des réglementations strictes concernant la QAI dans les lieux de travail. En France, par exemple, la Loi Grenelle II impose une surveillance régulière de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public. Selon l’article R4211-1 du Code du travail, l’employeur doit garantir à ses salariés un air sain, sans température trop élevée, ni odeurs désagréables, ni effet de condensation due à l’humidité.

 

Les obligations légales incluent :

Surveillance de la QAI : Mesure régulière des niveaux de polluants tels que le CO2, les COV et les particules fines.

Maintenance des systèmes de ventilation : Assurer que les systèmes de traitement de l’air sont correctement entretenus et fonctionnent efficacement.

Réduction des polluants : Mise en place de mesures pour réduire les émissions de polluants à la source.

 

Des capteurs pour optimiser les conditions de travail

Pour améliorer la QAI et garantir un environnement de travail sain, les entreprises peuvent s’appuyer sur des technologies de pointe comme les capteurs de qualité de l’air. Nexelec propose des capteurs innovants capables de mesurer en temps réel les niveaux de CO2, d’humidité, et de divers polluants tels que les Composés Organiques Volatils (COV), les Formaldéhydes (HCHO), et les Particules Fines (PM).

 

En intégrant ces technologies dans la gestion des environnements de travail, les entreprises peuvent créer des espaces plus sains, plus sûrs et plus propices à la productivité. L’installation de capteurs de qualité de l’air est une solution efficace pour surveiller et améliorer en permanence la QAI, assurant ainsi le bien-être des employés et respectant les exigences légales.